Brainstorm en juin? Nope
Tu te rappelles? On planifiait un brainstorm avec la gang de Roger, le proprio du café 3e vague envahi par la créature: Le laptop infernal.
On s’enlignait pour exploser les idées sur la question suivante:
Comment s’assurer que les clients qui veulent juste jaser et boire un café aient une place pour s’asseoir quand les laptopeux prennent toute la place?
Ben finalement, pas de brainstorm en juin tel que prévu dans notre plan de projet de 300 lignes.
Ben non! (Je fais pu ça des plans de projet de 300 lignes! 🤮)
On a trouvé encore mieux!!
Bon, je mens un peu.
On va le faire le brainstorm avec la gang de Roger mais pas en juin comme prévu depuis quelques semaines.
En août.
Et le sujet va changer
Au lieu de trouver des solutions au problème de places assises, on va plutôt modifier la question du brainstorm à:
Comment réaligner l’utilisation de l’espace par les clients avec la mission, vision, valeurs, raison d’être du café?
Je te parle du livre sacré de la place. Celui où tu trouves l’essence pure de la business.
L’outil pour filtrer avec qui on veut opérer: les employés, les fournisseurs ET les clients.
4 trentes sous pour une piasse?
Je t’entends me dire : Yo, ça revient pas au même ton affaire de brainstorm pour les places assises ou l’histoire de mission, vision, valeurs?
Oui et non.
Quand on fait un brainstorm, c’est telllllement important de bien cadrer la question de départ.
C’est L’ÉTAPE que je vois le plus souvent botchée parce qu’on a trop hâte de se lancer dans l’explosion d’idées.
Quand un brainstorm part, tu en génères des idées à la minute!
Fait que si tu brainstormes pas sur le bon problème, tu risques de te ramasser avec une tonne et quart de solutions qui, finalement, feront pas trop la job.
Je te donne un exemple.
Histoire vécue
L’autre jour, je sors boire mon café, sur mon ti balcon-ville.
18 secondes après être sortie, je réalise que j’ai oublié ma tite laine en dedans.
Bouette! La porte moustiquaire est coincée.
Pas capable de rentrer dans ma maison.
La joke c’est que j’habite en condo, à l’étage assez haut pour sauter en bas du balcon et me casser une cheville. Mes enfants sont à l’école, et j’ai pas mon téléphone.
Je suis seule au monde.
1er réflexe: Je dois faire un trou dans le moustiquaire!
Ça me brûle parce que ça va me coûter une fortune à faire réparer (il est vraiment grand).
Je cherche, j’ai pas d’outil tranchant sur le balcon, rien.
Mes ongles sont pas assez fort pour faire la job.
Je m’apprête à prendre une patte de chaise de patio pour détruire sauvagement le moustiquaire et je m’arrête.
Et si je prenais la peine de bien définir le problème?
Le problème n’est PAS que je ne trouve aucun un objet contondant pour percer le moustiquaire.
C’est un leurre mes amis.es.
Le problème c’est que la porte moustiquaire est bloquée!
Je calme mon élan de Hulk et je fais appel à mon côté Einstein, celui qui décortique le problème en 14 petits morceaux.
Voyons voir:
J’ai essayé d’ouvrir la porte 52 fois depuis les dernières 7 minutes, de façon standard. Ça marche pas, jammée ben raide.
Et si j’essayais le contraire? Tirer au lieu de pousser?
Lever au lieu de pousser? Changer l’angle.
Ben ça a marché.
Problème > Solutions
J’ai focussé sur le problème à régler au lieu de comment déployer ma première idée de solution.
J’ai analysé le problème.
Je me suis posée des questions.
Pis j’ai sauvé 100$ ce faisant.
Chaching.
J’étais fière de moi en titi je t’avoue!
Einstein disait:
C’est quoi le rapport avec le brainstorm de gang de Roger?
Je te raconte ça dans le prochain chapitre.